Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:39

Alors que depuis vingt ans Issy-les-Moulineaux carbure au GPL, la ville prend aujourd’hui le tournant de l’électrique.

Issy-les-Moulineaux n’en est pas à son coup d’essai avec les véhicules alternatifs : depuis 1979 déjà, le GPL fait partie intégrante de sa flotte. En 2011, la ville est passée à la vitesse supérieure avec la mise en œuvre de son Agenda 21. Avec 43 actions locales, ce programme propose notamment des mesures pour encourager les achats éco-responsables. Traduction concrète : les véhicules au GPL représentent près de 15 % du parc. Objectif d’ici la fin 2014 : atteindre 25 % de véhicules propres.

La ville veut ainsi profiter du renouvellement de ses contrats de LLD pour introduire des véhicules à motorisations alternatives. Le nombre de GPL devrait se maintenir mais l’avenir passera par l’intégration d’une dizaine de modèles électriques, comme l’explique Loïc Ratel, directeur du centre technique de la ville. « Nous sommes satisfaits des GPL mais nous connaissons quelques difficultés avec l’entretien qui s’avère plus complexe que pour les thermiques. C’est pourquoi nous préférons désormais privilégier l’électrique. S’il reste un léger surcoût à l’achat, ces véhicules s’avèrent économiques à l’usage, avec un entretien simplifié et un plein à environ 2 euros », poursuit Loïc Ratel.

Toujours pour optimiser les déplacements des collaborateurs qui pèsent pour une grande partie dans son empreinte carbone, la ville met à la disposition des agents 24 scooters dont un électrique. « Nous sommes aussi en négociation avec Bolloré pour que la ville utilise le service d’auto-partage électrique Autolib. Cela nous permettrait de supprimer un ou deux véhicules », conclut Luc Richard, directeur général des services techniques de la ville.

Flotauto le 03/06/2013

Partager cet article
Repost0
4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 11:41

Pour réduire leurs émissions de CO2, les Transports Le Clainche ont établi un plan d’actions, avec des résultats à la clé.

Les Transports Le Clainche ont été l’une des premières sociétés en France à signer la charte de l’Ademe, l’engageant à diminuer les rejets de CO2 de son parc de VUL de 5 % sur trois ans. Avec des objectifs chiffrés : après 343 tonnes de CO2 émises en 2011, le transporteur veut atteindre 338 tonnes fin 2013. Sa flotte comprend deux VP et 18 VUL, pour 21 conducteurs.

« Depuis 2004, nous avons bridé nos véhicules à la vitesse de 110 km/h. Cette première mesure nous a généré une économie de 13 % sur la consommation de carburant », souligne Frédéric Le Clainche, gérant de l’entreprise.

Les VUL diesel Iveco sont renouvelés tous les quatre ans et pourvus à cette occasion de moteurs de dernière génération et d’équipements aérodynamiques. Si rendre sa flotte plus propre constitue une priorité, le transporteur n’envisage pas de se tourner vers des technologies alternatives. En cause : le manque de stations de recharge pour le GNV et l’hydrogène, le surcoût des modèles électriques et leur autonomie limitée. « Une contrainte d’autant plus problématique pour notre entreprise spécialisée dans le frigorifique », souligne Frédéric Le Clainche.

Ce dernier privilégie aussi la traque aux kilomètres inutiles et aux mauvais comportements au volant. Chaque véhicule est ainsi doté d’un système d’informatique embarquée, à double vocation. « Cet outil nous permet à la fois d’optimiser nos livraisons, en évitant les transports à vide et les kilomètres superflus, mais remonte aussi en temps réel les informations relatives à la consommation », énumère-t-il. Moteur tournant, accélération et freinage brusques, l’outil aide à évaluer le comportement de conduite des chauffeurs, déjà tous formés à l’éco-conduite. Une formation qui a conduit à épargner 5 600 euros HT sur le poste carburant en 2012. Une somme redistribuée aux salariés pour les inciter à poursuivre leurs efforts.

Partager cet article
Repost0
4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 11:27

Selon une étude statistique commandée par Bridgestone, l’entretien des pneus de leur véhicule ne constituerait pas une priorité pour les conducteurs européens.

Ce que laissent paraître ces chiffres : en 2012, 78 % des automobilistes conduisaient avec des pneus sous-gonflés, alors qu’ils n’étaient que 63 % l’année précédente. Pire : 25 % d’entre eux conduisaient avec des pneus usés au-delà de la limite légale en 2012, contre 20 % en 2011.

Les raisons pour expliquer ce manque d’entretien : la crise économique, la hausse des prix du carburant ainsi que la baisse du pouvoir d’achat, selon Bridgestone. Avec comme conséquences un fort impact sur la consommation de carburant et les émissions de carbone.

Dans son étude, le manufacturier a estimé que des pneus sous-gonflés sont à l’origine d’un gaspillage annuel de 3,9 milliards de litres de carburant et d’émissions de CO2 superflues de l’ordre de 9,2 millions de tonnes.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 14:39

Sur les 72 nouveaux projets de R&D collaboratifs sélectionnés par l’Etat, six ont été labellisés par le pôle de compétitivité Move'o. Parmi ses six projets, trois portent sur le véhicule électrique.

A l’occasion du 15e appel à projets du Fonds Unique Interministériel (FUI), 72 nouveaux projets de R&D collaboratifs ont été sélectionnés, parmi les 143 dossiers présentés, impliquant 50 pôles de compétitivité pour un montant d’aide de l’Etat de 63,5 millions d’euros. Ils bénéficieront également de l’aide des collectivités territoriales et des fonds communautaires (Feder) à hauteur de 43,9 millions d’euros.
Parmi les projets sélectionnés, six ont été labellisés par le pôle Mov’eo, le pôle de compétitivité en R&D automobile et transports collectifs, dont les trois premiers portent sur le véhicule électrique :
Mobicus, projet porté par Renault, a pour objectif d’améliorer la durabilité des batteries en développant de nouveaux systèmes de gestion des batteries et des bornes de recharges ;
Renoter 2, projet porté par Valeo, est la poursuite du projet Renoter qui vise à développer un générateur thermo-électrique utilisant la chaleur des gaz d’échappement pour créer de l’électricité capable d’alimenter les équipements électriques des véhicules, en particulier les véhicules électrifiés. Le générateur doit produire 15 W électriques par g/s de débit de gaz d’échappement et offrir une puissance de 400 W électrique, correspondant à un gain de 3% de consommation (2 à 4 g de réduction de CO2/km) ;
Tessa est un projet porté par Vibratec, société lyonnaise spécialiste de l'acoustique, et par le Cevaa, laboratoire expert en vibro-acoustique. Son objectif est de prédire, à travers des outils de simulation, l’impact sonore des nouvelles sources de bruit à bord des véhicules électriques (systèmes de récupération d’énergie, pompes, compresseurs…) et ainsi de pouvoir les réduire.
Covadec, projet porté par ALL4Tec, cabinet d’expertise en ingénierie des systèmes complexes, vise à mettre en place des méthodes et des outils pour optimiser les scénarios de tests nécessaires à la validation des systèmes d’aide à la conduite ;
GMPDLC2, projet porté par HEF, spécialiste stéphanois de l'ingénierie des surfaces, vise à élargir l’utilisation des nouveaux revêtements tels que les DLC (Diamond-Like Carbon) à différents composants moteurs (arbre à cames, linguet et chemise) pour obtenir des gains de CO2 de l’ordre de 4 gCO2/km ;
Le dernier projet, ACCEA, porté par Aérazur, vise à améliorer la conductivité électrique et thermique des matériaux utilisés dans l’aéronautique, dans un objectif de réduction du poids. Des applications dans le domaine automobile ne sont pas envisagées avant 2025.
Ces 6 projets impliquent un total de 59 partenaires dont 15 PME et totalisent un budget R&D de 28,3 millions d’euros (aides comprises). Au total, 156 projets Mov’eo ont reçu, depuis 2005, le soutien des pouvoirs publics, à hauteur de 330 millions d’euros.
L’ensemble des appels à projets du FUI depuis sa création a permis de soutenir 1 245 projets de R&D collaboratifs, pour un montant de dépenses en R&D de 5,8 milliards d’euros, dont un financement public de 2,3 milliards d'euros.
Un 16e appel à projets doit être lancé prochainement pour une clôture fin avril 2013

 

Autoactu.com le 26 mars 2013

Partager cet article
Repost0
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 14:46

L’opération énergie et entreprises EDEL, lancée en 2006 par les deux CCI de la Loire et l’Agence locale de l’énergie (ALEC 42), propose aux entreprises une opération unique en Rhône-Alpes afin de faciliter la valorisation financière de leurs projets éligibles aux Certificats d'Economies d'Energie (CEE ou certificats « blancs ») grâce à un partenariat avec un grand fournisseur d’énergie. Les opérations standardisées éligibles à ce dispositif sont diverses et concernent notamment l’éclairage performant, les améliorations des bâtiments et des dispositifs de chauffage, l’efficacité énergétique des systèmes motorisés, l’optimisation des installations d’air comprimé, de froid industriel, de production de vapeur,... Ainsi depuis 18 mois plus 200 k€ de CEE ont été valorisés et redistribués en financement aux PME de la Loire ! Les principales démarches d’économie d’énergie qui ont fait l’objet d’une valorisation sont : la variation de vitesse (air comprimé, ventilation, pompage) et l’éclairage. Pour en savoir plus sur ce dispositif et les aides accessibles, contactez Fabienne Anselin.

04 77 42 65 12
fabienne.anselin@edel42.org

 

Plus d'infos : http://www.edel42.org/

Partager cet article
Repost0

Sites Internet